Ne passons pas à côté du meilleur ...
Le « Coeur de Parc », protection forte et pérenne...
Pour Cassis et Marseille, les Calanques intégreront le Parc National en tant que zone protégée sous l'apellation de « coeur de parc », tandisque les parties plus urbanisées du site pourront devenir « zone d'adhésion » du Parc National. La « zone d'adhésion » est une zone « tampon » où l'on sensibilise la population et les visiteurs à la fragilité du coeur de parc, sans plus (ni la réglementation, ni les moyens du coeur de parc).
Seul le « coeur de parc » (terrestre et marin) est réglementé en zone protégée (en restant libre d'accès au public) et bénéficie de moyens de protection forts avec une équipe scientifique et une présence permanente de « gardes-moniteurs » .
Le budget est garanti par l'Etat (plusieurs millions d'euros par ans pour chacun des 7 Parcs Nationaux français). C'est cette pérennité de moyens qui rend le Parc National tellement attractif pour préserver durablement un site.
Il s'agit de « mettre un pilote dans l'avion ». Sur des sites déjà protégés comme les Calanques, un coeur de Parc National apporte un avantage énorme : une équipe permanente chargée d'informer et de surveiller le site , mais aussi, de réfléchir et d'apporter des solutions à chaque nouveau problème rencontré sur le terrain.
Les décisions sont prises selon une triple objectif : préservation de la nature, liberté d'accès du site au public, concertation des usagers représentés au conseil d'administration du Parc.
Comment peut-on imaginer que le site classé ciotaden, à l'instar des Calanques de Marseille et Cassis, ne bénéficie pas, lui aussi, de cette richesse technique, financière et humaine définitivement acquise ?
Pour un second « coeur de parc » ciotaden : sur cette carte, nous avons utilisé un fond du GIP et nous avons ajouté des étiquettes comportant le zonage possible du futur Parc, celui que nous défendons en tout cas pour le site classé ciotaden. Cliquez dessus pour l'aggrandir ...
Le « site classé » ciotaden possède actuellement exactement le même statut dit «classé » que les Calanques de Marseille et Cassis, il fait en outre partie du même site « Natura 2000» : la continuité est évidente et déjà reconnue officiellemennt. Mais le site ciotaden est à ce jour en dehors du projet de parc.
Que gagnera La Ciotat si elle rejoint le Parc National ?
1 - les 3 priorités fixées pour le futur Parc National des Calanques sont vraiment taillées « sur mesure » pour le site ciotaden :
- la prévention de l'incendie
Avec des moyens de prévention sans précédent et du personnel de terrain en nombre, les jours à fort risque d'incendie seront sécurisés au maximum : au Parc National de Port-Cros, un seul départ d'incendie, n'est à déplorer depuis sa création en 1967.
Photo (P.P) : encore un départ d'incendie à La Ciotat en 2005, sous le Sémaphore (cliquer sur la photo) . Le site classé ciotaden a connu le terrible incendie de juillet 1982 et les incendies des années 90 que connurent aussi les Calanques visibles en arière plan. La sensibilité à l'incendie du site ciotaden est évidente, c'est la même que pour les calanques de Marseille et Cassis.
- la gestion de la fréquentation (avec les moyens humains et techniques d'un Parc National afin de ne pas interdire l'accès :
Photos (P.P) sur la route des Crêtes au bord de la plus haute falaise de France : des moyens techniques et humains existent pour diminuer l'impact de la surfréquentation.
Nos parcs nationaux possèdent une expérience de plusieurs dizaines d'années en la matière et la présence du parc rendrait cette préoccupation permanente, les installations élaborées seraient entretenues et mises à jour définitivement.
sur la route des crêtes, sentiers érodés. Triste constat du vol de deux dalles rocheuse arrachées en bordure de la route !
- l'amélioration de la qualité des eaux (rejets côtiers et rejets des activités nautiques). Photo de l'émissaire ciotaden et son panache de pollution en mer (avant la mise en service de la nouvellestationd'épuration). Quelques mois avant Marseille, La ciotat se dote d'une station d'épuration biologique performante. Il n'en reste pas moins que la diminution et la dilution de ces rejets restent à l'ordre du jour.
Une diminution des rejets de la plaisance, importants localement en été reste encore à organiser de façon systématique sur les sites du Mugel, de Figuerolles et de l'Ile Verte. Le Parc apportera une aide précieuse pour ces objectifs de reconquête de la qualité de l'eau puisque ce sera l'une de ses missions principales.
Qui voudrait faire passer le site classé ciotaden à côté de ce triple dispositif durable ?
2 – Hors parc, La Ciotat deviendra "l'arrière cour du Parc des Calanques" : si le Parc National est mis en place sans La Ciotat, les mesures de protection prises à Marseille et Cassis ne le seront pas ici : surfréquentation, nuisances sonores, mouillages anarchiques... etc ... se rabattront à La Ciotat, privée des moyens forts du parc pour y faire face : surveillance, information, pédagogie, personnel, matériel...
3 – La Ciotat apporte une dimension supplémentaire au Parc National des Calanques en terme de biodiversité : sols acides et siliceux qui tranchent avec les sols calcaires de Marseille et Cassis, richesse sous-marine incontestable et originale, diversité paysagère avec des monuments naturels tels que les falaises Soubeyranes, le Pont naturel ou le poudingue du Bec de l'Aigle. Sans oublier plusieurs milliers d'hectares terrestres et marins supplémentaires qui donneront davantagee d'ampleur et de cohérence au futur parc des Calanques.
Toutes ces richesses naturelles et culturelles (restanques, chapelle Notre Dame, calades, pêche artisanale...) méritent amplement d'entrer en Coeur de parc !
19 bonnes raisons pour rejoindre le « Cœur de Parc » !
Un « Cœur de Parc » National, C’est :
1 – Le moyen de protection le plus élevé en France pour protéger et surtout, gérer un site naturel exceptionnel de façon définitive et avec des moyens conséquents.
2 – L’obligation de laisser ce patrimoine accessible aux ciotadens et au public (objectif inscrit dans la loi).
3 – Des moyens techniques, humains et financiers pour gérer la fréquentation en évitant la sur-fréquention dommageable au site (expérience importante acquise depuis 10 ans par les 7 parcs nationaux français ).
4 - Un budget conséquent garanti par l’Etat et permettant la réalisation de ces objectifs de gestion.
5 - Une surveillance du site effectuée par le corps spécialisé et assermenté des gardes-moniteurs, présents en nombre sur chaque « secteur » du Parc ( pédagogie, prévention et parfois … répression ).
6 - Un dispositif inespéré de lutte renforcée contre l’incendie : études scientifiques, moyens de terrain exceptionnels pour la prévention, surveillance de terrain pointue grâce aux « gardes-moniteurs » …
7 – Une meilleure connaissance du site (service scientifique du Parc) pour mieux orienter la protection des richesses biologiques, paysagères et culturelles (incendie, inondation, espèces protégées, caulerpe …).
8 – Un appui technique et humain aux associations déjà présentes sur le site.
9 – Une simplification du quotidien avec un seul interlocuteur pour gérer et coordonner le site et ses acteurs.
10 – Une structure qui n’ignore pas les acteurs du terrain : le président d’un Parc est un élu local ou un membre issu du milieu socio-économique ou associatif local et les élus locaux comme les professionnels du territoire sont représentés au Conseil d’Administration d’un Parc National.
11 – Un moyen de protéger à la fois la partie terrestre et la partie marine avec cohérence.
12 – Des solutions pour limiter et atténuer l’impact de la zone de rejet en mer de la station d’épuration ( les réponses au problème de l’émissaire de Cortiou à Marseille doivent bénéficier à l’émissaire de La Ciotat ).
13 – La garantie d’une amélioration de l’état du milieu marin favorable aux pêcheurs.
14 – La reconnaissance du métier d’artisan-pêcheur (activité qui n’est pas interdite dans un Parc National).
15 – Une structure souple adaptée au terrain pour une protection forte en « Cœur de Parc » et une zone tampon sur le secteur urbanisée de la commune classée « Zone d’adhésion » du Parc.
16 - Au delà du site classé, une ville située en « zone périphérique- zone d’adhésion » qui pourra bénéficier des expériences, financements et initiatives du Parc National comme zone de référence d’envergure nationale et internationale en matière de développement durable.
17 - La certitude pour la municipalité d’économiser une partie de ses frais de gestion et de préservation du site situé en « Cœur de Parc », qui passerait sous la responsabilité de l’Etat.
18 - Les nuisances évitées au Parc National des Calanques à Marseille et Cassis (bruit, surfréquentation…) ne viendront pas se rabattre sur La Ciotat puisque nous ferions partie du même Parc avec la même réglementation.
19 - Un label de réelle qualité, qualité vécue au quotidien, qui profitera à tous les ciotadens …durablement !
pourquoi La Ciotat ne veux pas appartenir à la zone coeur de Parc ???
Rédigé par : lolotte | 24 janvier 2009 à 18:50
Bonjour,
Avez vous une réelle vision du projet du GIP des calanques ?
http://antiparc.canalblog.com/
cordialement
LS
Rédigé par : LS | 24 mars 2010 à 18:41