Un « Cœur de Parc » National, C’est :
1 – Le moyen de protection le plus élevé en France pour protéger et surtout, gérer un site naturel exceptionnel de façon définitive et avec des moyens conséquents.
2 – L’obligation de laisser ce patrimoine accessible aux ciotadens et au public (objectif inscrit dans la loi).
3 – Des moyens techniques, humains et financiers pour gérer la fréquentation en évitant la sur-fréquention dommageable au site (expérience importante acquise depuis 10 ans par les 7 parcs nationaux français ).
4 - Un budget conséquent garanti par l’Etat et permettant la réalisation de ces objectifs de gestion.
5 - Une surveillance du site effectuée par le corps spécialisé et assermenté des gardes-moniteurs, présents en nombre sur chaque « secteur » du Parc ( pédagogie, prévention et parfois … répression ).
6 - Un dispositif inespéré de lutte renforcée contre l’incendie : études scientifiques, moyens de terrain exceptionnels pour la prévention, surveillance de terrain pointue grâce aux « gardes-moniteurs » …
7 – Une meilleure connaissance du site (service scientifique du Parc) pour mieux orienter la protection des richesses biologiques, paysagères et culturelles (incendie, inondation, espèces protégées, caulerpe …).
8 – Un appui technique et humain aux associations déjà présentes sur le site.
9 – Une simplification du quotidien avec un seul interlocuteur pour gérer et coordonner le site et ses acteurs.
10 – Une structure qui n’ignore pas les acteurs du terrain : le président d’un Parc est un élu local ou un membre issu du milieu socio-économique ou associatif local et les élus locaux comme les professionnels du territoire sont représentés au Conseil d’Administration d’un Parc National.
11 – Un moyen de protéger à la fois la partie terrestre et la partie marine avec cohérence.
12 – Des solutions pour limiter et atténuer l’impact de la zone de rejet en mer de la station d’épuration ( les réponses au problème de l’émissaire de Cortiou à Marseille doivent bénéficier à l’émissaire de La Ciotat ).
13 – La garantie d’une amélioration de l’état du milieu marin favorable aux pêcheurs.
14 – La reconnaissance du métier d’artisan-pêcheur (activité qui n’est pas interdite dans un Parc National).
15 – Une structure souple adaptée au terrain pour une protection forte en « Cœur de Parc » et une zone tampon sur le secteur urbanisée de la commune classée « Zone d’adhésion » du Parc.
16 - Au delà du site classé, une ville située en « zone périphérique- zone d’adhésion » qui pourra bénéficier des expériences, financements et initiatives du Parc National comme zone de référence d’envergure nationale et internationale en matière de développement durable.
17 - La certitude pour la municipalité d’économiser une partie de ses frais de gestion et de préservation du site situé en « Cœur de Parc », qui passerait sous la responsabilité de l’Etat.
18 - Les nuisances évitées au Parc National des Calanques à Marseille et Cassis (bruit, surfréquentation…) ne viendront pas se rabattre sur La Ciotat puisque nous ferions partie du même Parc avec la même réglementation.
19 - Un label de réelle qualité, qualité vécue au quotidien, qui profitera à tous les ciotadens … durablement !
Commentaires